Espaces verts

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Pour préserver l’environnement et favoriser la biodiversité, la Ville pratique une politique de gestion douce des espaces verts.
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Une gestion différenciée et un entretien écologique

Les espaces verts sont entretenus différemment. Des espaces peu fréquentés et écologiquement riches seront laissés tels ou fauchés seulement une ou deux fois par an. Un terrain de football ou des espaces publics (abords d’écoles ou de résidences de personnes âgées) seront tondus très fréquemment. Chaque type d’espaces verts a ainsi sa propre feuille de route ! Cette gestion écoresponsable permet de diversifier les paysages, d’aménager des zones de fraîcheur, de préserver l’environnement et de favoriser la diversité des êtres vivants.

Les jardiniers municipaux prennent soin de l’environnement : taille des arbres, désherbage, paillage systématique, économies d’eau, utilisation de fertilisants organiques et d’auxiliaires pour agir avec la nature et pas contre elle, abandon des pesticides, gestion de la Frange Verte et de sa forêt, prairies naturelles et fleuries… Depuis 2014, une équipe est dédiée à la protection du patrimoine arboré.

Comment s’organise l’entretien ?

Le service des espaces verts se compose de 8 équipes de jardiniers réparties sur les différents secteurs de la commune ou sur des missions particulières : Centre ; Village ; Ouest ; Jean-Jaurès ; Essarts ; Jacobins ; patrimoine arboré sur l'ensemble de la ville pour l'entretien des arbres ; terrains de sports sur l'ensemble des stades ; entretien des aires de jeux.

Le travail des jardiniers est planifié à partir d'un calendrier de jardinage qui tient compte des saisons et prend en considération le cycle biologique des végétaux. Les interventions à programmer s’adaptent en veillant aussi aux gènes occasionnées ou à la sécurité des usager-es (arbustes qui masquent la visibilité, arbres qui gênent ou menacent de tomber...).

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Parterre de fleurs
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Echirolles, ville fleurie

La Ville a obtenu en 2014 sa deuxième Fleur consacrant son investissement pour le fleurissement, l’intégration du développement durable et des démarches participatives dans ses pratiques quotidiennes. La Ville a été également distinguée par le prix spécial du fleurissement au service du lien social.

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Champs-de-la-Rousse en automne
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Le jardin Champ-de-la-Rousse

Créé dès 2007 au cœur du centre-ville, ce jardin conçu en collaboration avec le paysagiste Gilles Clément se compose de différentes ambiances végétales — jardins d’agrément et des saveurs, espaces ombragés et d’autres plus ouverts comme la prairie — et d’essences multiples. L’arrosage automatique restreint passe par une récupération des eaux pluviales. Le bassin de filtration et d’épuration permet une gestion naturelle de l’eau. Un arc à sons voisine avec les paraboles acoustiques. La Ville et le conseil municipal d’enfants ont réalisé des panneaux pédagogiques. Le jardin Champ-de-la-Rousse a obtenu le premier prix des Victoires du paysage 2008 et le prix de la Biennale de l’habitat durable en 2010.

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Forêt de la Frange verte
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La forêt communale de la Frange Verte

La forêt communale (32,5 hectares) est gérée par le service espaces verts de la Ville en partenariat avec l'Office national des forêts (ONF), selon un plan de gestion annuel défini en commun. Suite à un premier plan d'action 2001-2010, une deuxième convention couvre la période 2011-2024. L'ONF effectue donc des travaux d’entretien pour le compte de la ville : réalisation de fascines pour maintenir les terrains qui s'érodent ; curage de bacs de rétention pour prévenir des inondations potentielles ; mise en valeur d'arbres remarquables identifiés par l'ONF ; débroussaillage des chemins communaux ; marquage à la peinture des limites des parcelles forestières et des limites communales… Des coupes de bois dans les parcelles — 5 000 à 7 000 m2 par an — génèrent aussi une vente de bois d’œuvre ou de chauffage.

Questions/Réponses

L’association d'habitant-es Les jardins métissés gère les jardins partagés du Village Sud, mis en service au printemps 2016 (la mise à disposition d’une seconde tranche de parcelles est prévue en 2017). Ce sont les premiers jardins implantés sur le domaine public de la Ville. Un pompage électrique dans la nappe phréatique fournit l’eau d’arrosage. Ce mode d'alimentation à l’aide de panneaux photovoltaïques (énergie solaire) est unique dans la région grenobloise. Le service espaces verts peut éventuellement accompagner ou conseiller un projet d’implantation de jardins partagés sur l’espace privé, en pied d’immeuble. Une collaboration a eu lieu par exemple avec les habitantes et habitants de la résidence Le Kédros au centre-ville.

Le service espaces verts a évolué dans le choix des espèces plantées. Les critères sont : les lieux d'implantation ; l’adaptation aux évolutions climatiques en cours ; la résistance aux températures (hautes et basses) ; la rusticité des plantes ; la résistance aux maladies ; les besoins en eau (arrosage) ; la vitesse de la croissance des plantes...

Les jardiniers sont sensibles à la hauteur adulte des plantes afin de limiter les tailles.

La Ville et EDF ont signé une convention — d’un coût de 2 000 euros par an — pour puiser de l'eau de la centrale hydroélectrique. Un piquage permet d'amener l'eau du canal de la Romanche jusqu'à l'étang Géo Charles. Lorsque EDF ferme la centrale pour des travaux de maintenance, une pompe immergée dans un puits en contact avec la nappe phréatique alimente l’étang, mais en plus petite quantité.

Le service espaces verts est responsable du suivi de l'entretien et du fonctionnement. La régie de quartier Propulse, entreprise d'insertion échirolloise, nettoie l'ensemble des installations de manière bimensuelle entre avril et octobre. La réparation des installations électriques est confiée à Dynomic, une entreprise extérieure spécialisée dans le domaine électromécanique.

Depuis 2012, il n'y a plus d'achats de désherbants chimiques hors les produits acceptés en agriculture biologique, comme le stipule une délibération du conseil municipal, pour traiter les bords de routes, trottoirs, sablés. C’était déjà le cas pour les espaces verts dès 2010.

Les déchets de taille d'arbres (copeaux de bois) sont utilisés comme “paillage” dans les massifs arbustifs ou de rosiers. Cela permet de limiter la pousse de plantes indésirables (adventices), de maintenir l'évaporation donc de réduire les arrosages.

Les autres déchets (tontes et autres) sont apportés à la déchetterie.

Pour donner une forme aux jeunes arbres, maîtriser leur croissance harmonieuse et leur intégration dans le paysage, limiter les contraintes des espèces en milieu urbain. Les techniques d’élagage diffèrent selon qu’il s’agit d’un arbuste ou d’un arbre.

C’est aussi l’occasion de veiller à la sécurité des citoyen-nes (chûtes de branches voire d'arbres).

Ce modèle de gestion vise à réintroduire de la diversité végétale et animale en milieu urbain, une forme d’écosystème en ville. Les plantes hôtes permettent d'attirer différents insectes et des oiseaux. La limitation des interventions mécaniques participe également aux respect de l'environnement en matière de pollution.