Libre expression d'avril 2024

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Tribunes libre expression
Publié le 2 avril 2024
Modifié le 2 avril 2024
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Groupe “Échirolles, citoyenne écologique et solidaire”

Échirolles est riche de ses citoyennes et de ses citoyens !

Nous avons la chance de vivre dans un territoire particulièrement dynamique grâce à l’engagement admirable de ses citoyennes et de ses citoyens ainsi que sa vitalité associative. Sports, associations de quartier, créations artistiques, loisirs de nature, jardins partagés ou encore acteurs de la solidarité, il y en a pour tous les goûts.

Notre Ville est et doit rester un espace où l’on peut s’engager. S’engager pour une cause qui nous touche, s’engager au service des autres ou s’engager pour faire vivre et partager sa passion : ce qui est important, c’est de pouvoir le faire dans les meilleures conditions. Nous voulons remercier chaleureusement les bénévoles, les responsables associatifs, toutes celles et tous ceux qui donnent de leur temps pour faire vivre toutes ces initiatives.

À Échirolles, nous pensons que c’est en avançant ensemble, la Ville et les citoyennes et citoyens, que nous pouvons aller plus loin ! Concrètement, nous allons pouvoir discuter des projets que vous voulez pour votre ville, avec une première réunion publique de lancement du budget participatif 2024, le 11 avril à 18 h à la Maison des Habitant-es Anne Frank.

La commune accompagne les initiatives citoyennes, à la hauteur de ses moyens, nous voulons mettre à l’honneur à cette richesse extraordinaire avec la Grande Fête de ville qui aura lieu à la fin du printemps dont vous aurez très bientôt des nouvelles !

Laurent VANPLIN - Groupe “Échirolles, citoyenne écologique et solidaire”

Groupe “Socialistes, radicaux et citoyens”

Le budget primitif de la ville d’Echirolles pour 2024

Le projet de loi de finances de 2024, réaffirme une baisse drastique des dépenses publiques par l’État (estimée à 5 millions d’euros entre 2011 et 2024).
Malgré la diminution inéluctable de la dotation globale de fonctionnement et le refus par l’État de subventionner la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires en 2024, la ville s’évertuera à maîtriser ses charges de fonctionnement.

La suppression du produit de la taxe d’habitation et la réforme de la retraite applicable dès 2023, n’empêchera pas la ville d’Echirolles de maîtriser une fois de plus son budget pour l’année 2024 et ce, sans recourir au levier fiscal.
La section d’investissement et de fonctionnement s’équilibrent.
Pourtant, l’inflation hors prix de l’énergie et de l’alimentaire, devrait s’établir à 2,7 % en 2024 et la hausse des taux d’intérêts de l’ordre de 4 % vont encore obérer le budget.
L’exercice 2024, reste conforme à la poursuite de la stratégie financière mise en place par la majorité municipale à savoir, de conserver une épargne nette positive de 92 652 euros tout en maintenant un haut niveau de services à la population.
La dette par habitant, se maintient à 929 euros au 1er janvier 2024.
En parvenant à réduire l’encours de la dette depuis 2014 de 24,66 millions d’euros, la ville s’est dotée d’une capacité de désendettement inférieure à 10 années et ses contrats financiers sont toujours sécurisés selon la classification des risques de Gissler.
Quant au respect de la transition écologique, il est concrétisé par la rénovation des bâtiments énergivores et le renouvellement du parc de véhicules utilitaires, légers et non polluants.
Enfin, les politiques de solidarité peuvent se pérenniser pour venir en aide à ceux qui sont les plus touchés par les crises.

Joseph Virone, Lætitia Rabih, Marie Rueda et Élise Amaïri

Groupe “Changer Échirolles, c'est possible !”

Un budget sans surprise

Cette année encore, la majorité municipale ne s’est pas décidée à « sauter le pas » pour adapter ses choix de politiques publiques au contexte de crise qui nous impacte tous. Pour 2024, nous sommes satisfaits qu’elle n’active pas à nouveau le levier fiscal. Néanmoins nous avons voté contre ces taux d’imposition pour 2024 car ils n’auraient jamais dû atteindre de tels pourcentages avec les augmentations précédentes. Nous réitérons notre opposition aux projets de densification urbaine qui alourdissent nos charges de fonctionnement. Celle-ci est en contradiction avec une volonté affichée de lutter contre les îlots de chaleur. Néanmoins nous approuvons la rénovation de l’existant comme à la Villeneuve, les actions de prévention de la délinquance et celles qui contribuent à lutter contre les délits commis sur le territoire communal. L’augmentation des frais de personnels, et de l’enveloppe de remplacement, nous inquiète car cette situation d’absentéisme révèle le mal-être et les mauvaises conditions de travail faites à nos agents. Ce sujet devrait être traité de façon volontariste par la ville. Une gestion et un contrôle rigoureux de l’argent public nous permettrait aussi de faire de substantielles économies, les conclusions des deux rapports de la Chambre Régionale des comptes qui viennent d’être publiés en sont la preuve flagrante. Une priorité non relevée dans le budget communal.

Fabienne SARRAT, Suzy MAVELLIA, Laurent BERTHET - Groupe Changer Echirolles !

Groupe non-affilié

Du trafic de drogue

Ces jours-ci notre métropole, comme d’autres, sont sous les projecteurs d’un phénomène inquiétant, le trafic de cannabis.
Ce trafic est constitué d’une trilogie :
-Le producteur
-Le distributeur (dealer)
-Le consommateur 

Cette trilogie qui, en France, génère un chiffre d'affaire de 3,5 milliards €, avec environ 200 000 dealers selon l’INSEE. Le pouvoir public en est conscient, ce pactole est pris en compte par l’INSEE et intégré dans le PIB. Qu’attendons nous pour réglementer la production, la commercialisation, et juguler le trafic et la criminalité autour ?
Avec énormément de créations d'emplois, de l'agriculteur aux Coffee Shop. Sans hypocrisie, le phénomène existe, à nous de le réguler. 19 pays sur 27 en Europe où la réglementation existe. Nous ne sommes pas moins intelligent que les Pays-Bas par exemple. Selon l'Observatoire français des drogues, on compte 1,3 million de consommateurs réguliers, dont 850 000 qui fument tous les jours en France. Je pense que ce débat, il faudra le rouvrir. On a la législation la plus répressive en France et nous sommes aussi dans le pays où on consomme le plus, il y a un problème.
Et il faut tout une éducation autour, comme le tabac qui fait annuellement le décès de plus de 75 000 victimes. La répression n’est pas la solution. En attendant, certains tirent les ficelles que ça soit du lieu de production, ou bien depuis leur luxueuses demeures à Dubaï.

Mohamed Makni