PEDT : une coéducation de plus en plus partagée

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PEDT : une coéducation de plus en plus partagée

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Projet éducatif de territoire
Publié le 18 novembre 2016
Modifié le 3 avril 2017
Résumé actualité
Le Projet éducatif de territoire (PEDT) est renouvelé pour trois ans. Point d'étape entre valeurs, satisfactions, complexité et questionnements.
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Echanges PEDT sous la direction de Jacqueline Madrennes
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Une rencontre entre acteur-trices des différents territoires -- enseignant-es, délégué-es de parents d'élèves, Evade, services municipaux éducation, culture, sport, environnement et développement durable, jeunesse --, en présence de Béatrice Bossennec, inspectrice de l'Education nationale, a fait le bilan des trois années passées et révélé des pistes de travail. La concertation figure parmi les points de satisfaction. "La coéducation est une culture de projet et d'accompagnement de plus en plus partagée", se réjouit Jacqueline Madrennes, adjointe à l'éducation. "Elle participe à la refondation de l'école. Le parcours éducatif et scolaire de l'enfant est au cœur de nos actions."
Des activités périscolaires de qualité sont proposées, "variant les champs de connaissance, développant l'esprit critique, le rapport aux autres". Promotion d'une éducation populaire, lutte contre les inégalités et discriminations, professionnalisation des intervenant-es, caractérisent "un terreau qui donne du sens, réaffirme notre engagement". Et force de propositions, les parents s'inscrivent de plus en plus dans les valeurs du PEDT.

Interrogations et perspectives

Béatrice Bossennec, pour sa part, apprécie "la disponibilité de la Ville, la relation de dialogue permanente, la convergence avec les familles..." Les sujets de l'école ne sont pas simples, "mais l'intention est manifeste autour des enjeux et des moyens, beaucoup de choses avancent, nous construisons des solutions tous ensemble". Pour les partenaires, la communication -- qui doit être améliorée -- donne des clés de décision et identifie les problèmes, dont les parents délégués se font l'écho.
Des interrogations demeurent autour de contraintes de fonctionnement : articulation limite des activités et dispositifs existants, complexité de leur gestion administrative. Il est vrai que le PEDT représente, en moyenne chaque jour, pas moins de 630 enfants le matin, 1 000 à l'accueil du soir, 770 (35 % des effectifs en élémentaire) dans une quarantaine d'ateliers périscolaires. Sachant que les effectifs ne cessent d'augmenter ! Des contextes d'insécurité autour de l'école -- parfois extrêmement violents -- se sont fait jour : la mobilisation de la police municipale comme des services sociaux paraît déterminante, entre autres aux Essarts, "pour exprimer ce que l'on vit, déconstruire des peurs légitimes".
En perspective : le "chantier prioritaire" des modifications d'inscription à la restauration scolaire et aux accueils (matin, soir, midi), en lien avec les familles ; une plus grande souplesse dans le fonctionnement, lisibilité des règles ; le positionnement de l'apprentissage de la natation à l'école...

JFL