Echirolles s'est rassemblée contre les violences

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Echirolles s'est rassemblée contre les violences

Publié le 4 juillet 2023
Modifié le 4 juillet 2023
Résumé actualité
Ce lundi, une centaine d’habitant-es, d’élu-es et d’agent-es municipaux se sont rassemblés sur le parvis de l’Hôtel de ville pour répondre à l’appel de l’Association des maires de France à dénoncer les violences qui secouent actuellement le pays.
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Le maire, Renzo Sulli, entouré de ses adjoint-es et en présence de la sous-préfète à la Ville Nathalie Cencic, a donné lecture du texte de la Coopérative d'élus communistes, républicains et citoyens, dont il est lui-même signataire, lors du rassemblement devant l'hôtel de ville, ce lundi midi, à l'appel de l'Association des maires de France.
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Le maire, Renzo Sulli, entouré de ses adjoint-es et en présence de la sous-préfète à la Ville Nathalie Cencic, a donné lecture du texte de la Coopérative d'élus communistes, républicains et citoyens, dont il est lui-même signataire, lors du rassemblement devant l'hôtel de ville, ce lundi midi, à l'appel de l'Association des maires de France.
Texte

«Nous, maires, avec les élus locaux et agents des services municipaux, avons passé ces derniers jours et nuits à jouer à la fois les médiateurs et les urgentistes d’une République essorée, fracturée, fracassée...» C’est par ces mots forts, extraits de la lettre ouverte portée par Philippe Rio, maire de Grigny, et signée par 100 maires de la Coopérative des élus communistes, républicains et citoyens (Coop CRC), que le maire Renzo Sulli a résumé devant la centaine d’habitant-es, d’élu-es et d’agent-es municipaux qui avaient répondu ce mardi à l’appel à rassemblement de l’Association des maires de France (AMF), la situation du pays suite à la mort de Nahel, 17 ans. Une lettre dont le maire est lui-même signataire.
Dénonçant «une dégradation des rapports entre la police, la population et la jeunesse depuis 20 ans», il a rappelé que, «dans nos villes, les commissaires nous confient chaque semaine leur dépit face au manque de moyens. Comme le reste des services publics, la police est victime des politiques néolibérales, du profit roi».

Un nécessaire travail en profondeur

Avec les autres signataires, il exige «un travail en profondeur pour arracher les racines du mal que sont l’inégalité républicaine et l’absence de cohésion sociale. Nous demandons au président de la République qu’il entende le cri d’une partie de la jeunesse et des élus locaux. Qu’il y réponde par l’organisation d’une débat national sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités».
Des demandes, des exigences qu’il saura, n’en doutons pas, porter avec les 220 autres maires de France dont les villes ont subi des dégradations, auprès du Président de la République qui les a conviés à échanger ce mardi.