Communiqué de presse : situation de l’école maternelle Elsa-Triolet
Le droit de retrait demandé par les personnels des services périscolaires exerçant à l’école Maternelle Elsa-Triolet n’a pas permis d’assurer ce vendredi 22 mars l’accueil des matins et du soir et la restauration scolaire au sein de cette école. Une situation qui perdurera au moins jusqu’à lundi 25 mars inclus. En effet, depuis quelques semaines désormais, des agissements de plus en plus inquiétants, intolérables aux abords d’une école se sont installés et créent d’importantes nuisances et de l’insécurité.
Ce secteur est particulièrement suivi, de longue date, par Conseil Local de Sécurité et Prévention de la Délinquance et le Groupe Local de Traitement de la Délinquance Beaumarchais/Gatinais qui se traduit par des actions concrètes sur le terrain. Les actions régulières des polices nationale et municipale menées sur ce secteur contre les points de trafic de drogue ont ainsi amené à l’affaiblissement de certains mais aussi à un déplacement de ces activités au plus proche de l’école Elsa-Triolet.
Devant cette nouvelle situation, des actions ont été menées, notamment lors de l’opération conjointe récente « place nette » sur les secteurs Carrare et Essarts-Surieux. Ce déploiement important de moyens n’a cependant pas été suffisant pour résoudre durablement les problèmes rencontrés sur le secteur de l’école Elsa Triolet.
A l’occasion d’une réunion partenariale organisée ce vendredi 22 mars après-midi, Amandine Demore a donc instamment demandé aux services de l’État, notamment la Police Nationale, de poursuivre, tout le temps nécessaire, leurs interventions pour restaurer rapidement des conditions de vie plus sereines pour les enfants de l’école, leur famille, les personnels de la ville et de l’éducation nationale, et également tous les habitants du quartier. Lors de toutes ces actions, les services de l’État pourront compter sur la présence de tous les services de la ville d’Échirolles, au premier rang desquels la police municipale et la prévention.