11-Novembre : Rassemblés pour se souvenir
Un conflit meurtrier
Il y avait foule – véritablement –, en ce mardi 11 novembre sur la place de l’ancienne mairie, face au Monument aux morts, pour célébrer le 107e anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre. La Grande guerre, comme elle est encore habituellement qualifiée, “alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand”, lançait Lucien Souda, président du Comité de liaison des associations d’anciens combattant et victimes de guerre, relayant le message national.
Comme un écho au propos de la maire Amandine Demore, quelques minutes plus tard : “Il faut se rappeler ces mots trop souvent répétés après les conflits les plus destructeurs : « Qu’à jamais maudite soit la guerre ». Quand les puissant jouent au jeu du pouvoir et de l’argent, ce sont les peuples qui saignent”. Comme aujourd’hui encore “en Israël, Palestine, au Liban, en Iran, Ukraine, Soudan, Éthiopie, Arménie et dans trop d’autres pays”, énumérait-elle.
Célébrer la Paix
Il y avait foule, effectivement, en ce mardi matin parce que la météo s’y prêtait, sans doute. Et que la cérémonie, ponctuée par des lectures de lettres de poilus par des jeunes de l’atelier lecture de la Maison des écrits, l’interprétation de Que sont devenues les fleurs ?, du musicien américain Pete Seeger par la chorale de l’amitié du Conservatoire du SIM Jean-Wièner ou de la Marseillaise par des élèves de l’élémentaire Marat, est toujours un moment rempli d’émotions.
Il y avait foule, aussi, certainement, parce que les Echirollois-es savent que “la mémoire est un travail constant, les cérémonies pas de simples rituels dénués de sens, poursuivait la maire. L’évocation de notre passé poursuit un but essentiel : tirer les leçons du passé pour ne pas refaire les mêmes erreurs”.
Chacun était donc là pour “célébrer la fin d’une guerre terriblement brutale et meurtrière”, honorer le souvenir de tous les morts pour la France. Mais aussi, et peut-être surtout, pour célébrer la Paix universelle.
