Camp d'Askar : En danse libre...

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Camp d'Askar : En danse libre...

Publié le 30 octobre 2025
Modifié le 30 octobre 2025
Résumé actualité
Une délégation du camps de réfugiés d’Askar, en Cisjordanie, avec lequel la Ville entretient des liens depuis 2008, a été reçue ce mercredi à l’hôtel de ville dans le cadre de sa tournée de danse traditionnelle, le Dabké, qui passait par Échirolles.
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Camp d'Askar : En danse libre...
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Reçus en mairie par la maire Amandine Demore et l'adjoint aux relations internationales Zaïm Bouhafs, les jeunes du camps de réfugiés d'Askar ont pu témoigner de leur quotidien terrible, et leur reconnaissance envers Echirolles pour le soutien important qu'elle leur apporte.
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Reçus en mairie par la maire Amandine Demore et l'adjoint aux relations internationales Zaïm Bouhafs, les jeunes du camps de réfugiés d'Askar ont pu témoigner de leur quotidien terrible, et leur reconnaissance envers Echirolles pour le soutien important qu'elle leur apporte.
Texte

Un quotidien difficile

Dans leurs costumes traditionnelles, un sourire constamment accrochés au visage, ils ont raconté leur quotidien. Souvent cruel, souvent tragique. “Il n’y a pas d’espaces sûrs pour les enfants dans le camp d’Askar, c’est dangereux, nous avons peur, nous sommes terrifiés, mais nous voulons résister”, expliquait ainsi une première jeune fille âgée de 16 ans. “Nous n’avons souvent école que trois jours par semaine à cause des incursions, renchérissait une deuxième, âgée de 15 ans. Mais la connaissance et la lutte pour notre terre est notre âme”. “Nous manquons de lieux sûrs pour nous déplacer, nous exprimer, expliquait Loubna, 16 ans. Heureusement, le centre nous permet de nous épanouir et d’accéder à la connaissance”.
Jusqu’à ce que jeune homme de 13 ans ne donne réellement corps à l’horreur de leur quotidien : “Six de mes amis sont morts ces derniers mois sur une colline située en limite du camps où nous avions l’habitude de venir jouer. Depuis, elle est devenue la colline de la mort…”

La danse comme échappatoire

Un quotidien heureusement entrecoupé de séjours à l’étranger pour ces jeunes danseurs du centre social d’Askar. “Il y a une grande différence entre nos vies et les moments que nous avons vécus en France et en Italie, assurait l’une d’elle. Ici, nous pouvons nous déplacer librement, nous avons bien dormi”. “Vous grandissez dans un monde compliqué. Aucun enfant ne devrait avoir à grandir avec autant de violence autour de soi. Je suis admirative de votre résilience, saluait la maire Amandine Demore. Vous pouvez compter sur notre détermination pour dénoncer ce qui se passe en Palestine et promouvoir la Paix comme vous le faite à travers la danse et la culture”.
Ce qu’ils ont fait, le soir même, à la salle des fêtes, devant un public venu nombreux les soutenir. “Nous construisons ensemble des ponts de Paix entre tous les peuples du monde, lançait Amjad Rfaï , représentant du camp. Ces enfants incarnent le droit de tous les enfants du monde à danser et à chanter”. Ils ne s’en sont pas privés.

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Camp d'Askar : En danse libre...
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La Paix, la danse et le partage ont été au cœur de la soirée solidaire organisée à la salle des fêtes avec le soutien de l'association Les Viscosières et des jeunes du secteur Ouest, de la Luire et de la Viscose, où le Dabké, la danse traditionnelle palestinienne était à l'honneur.
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La Paix, la danse et le partage ont été au cœur de la soirée solidaire organisée à la salle des fêtes avec le soutien de l'association Les Viscosières et des jeunes du secteur Ouest, de la Luire et de la Viscose, où le Dabké, la danse traditionnelle palestinienne était à l'honneur.