
Clos Gaïa : Retour à la terre

A l’occasion de l’inauguration du programme immobilier Clos Gaïa, la maire Amandine Demore a tenu à planter un arbre. Un Phillyrea angustifolia pour être précis, un filaire à feuilles étroites aussi appelé Taradeau si vous préférez, cousin de l’olivier.
Un beau symbole pour la renaissance d’un site “pas ordinaire, rappelait la maire. Il porte en lui une histoire industrielle, celle de l’ancien site Colas, et une mémoire familiale, celle de la propriété Reynier. Aujourd’hui, ce secteur se transforme pour répondre aux besoins nos concitoyen-nes et incarne une nouvelle page de notre ville, écrite collectivement”. Un beau retour à la terre en somme.
Le fruit d'un projet concerté
Et pour ce faire, un long processus de concertation engagé dès 2010 (!) avec les habitant-es a été nécessaire. Il a permis d’aboutir à des objectifs clairs : réduction des nuisances, intégration de la friche industrielle dans son environnement, développement des mobilités douces, prolongation des espaces naturels de la Frange verte.
Sa traduction la plus visible au sein du programme immobilier en est la végétalisation des toitures, “qui magnifient la ligne de ciel et renforcent l’intégration paysagère du bâti” selon Silvère Weiss et Kevin Combe, les architectes du cabinet Semeio architecture.

Un secteur qui écrit son histoire
Mais la végétalisation à venir sur le secteur de la rue Guy-Môquet, avec notamment la création d’un crapauduc, celle d’un parc de 8 700 m² à l’arrière du château de Pisançon, en cours de rénovation et dont la fontaine a déjà été rénovée, ou d’un corridor biologique au pied de la Frange Verte, y contribuent aussi grandement.
De quoi en faire “le reflet d’un territoire solidaire, inventif, fidèle à ses racines populaires, mais résolument tourné vers l’avenir”, concluait la maire. A l’image du Phillyrea angustifolia. Ou olivier, si vous préférez.