Salle associative des Petits Prés, recréer une dynamique

Thématique actu

Salle associative des Petits Prés, recréer une dynamique

Publié le 24 avril 2018
Modifié le 25 avril 2018
Résumé actualité
La salle des Petits Prés a rouvert ses portes après trois ans de fermeture, avec l’ambition de faire renaître une dynamique positive au sein du quartier.
Paragraphs

C’est une petite salle, qui suscite de grands espoirs. “La situation s’est dégradée sur le quartier, reconnaît le premier adjoint Thierrry Monel. Cette salle est l’opportunité pour les habitants, jeunes et anciens, de réapprendre à vivre ensemble. Il faut la réinvestir, amener de l’activité, redynamiser l’association, recréer de l’échange, refabriquer de la dynamique pour faire avancer les choses. C’est sur ça que l’on compte.”
Et déjà des projets s’esquissent. La Ville gérera la salle, dont la SDH, qui a financé la remise en état (20 000 euros), est propriétaire. La Maison des habitant-es Les Écureuils propose des animations pour les enfants, un café des habitant-es pour les adultes. La CNL et la SDH s’y associeront. Et la Direction jeunesse animera des accueils les jeudis, de 16 h 30 à 18 h 30, pour les plus de 17 ans, les vendredis, de 16 h 30 à 18 h 30, pour les 11-17. Et déjà des propositions émergent, comme l’organisation de soutien scolaire. De quoi relancer la dynamique ?

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Malika Brioua
Texte

Témoignage

Malika Brioua habite les Petits Prés depuis quatre mois. Difficile donc de se rendre compte de ce que les habitants ressentent, même “s'il y a peu de relations de voisinage”, note-t-elle. Suffisant toutefois pour voir que “tout n’est pas perdu”. La réouverture du local est “un bon début pour remettre du lien. Avec le temps, chacun s’est isolé, il n’y a pas beaucoup d’échanges qui pourtant rendrait cet environnement plus agréable. Ce lieu va permettre de se connaître”. Et de pointer l’intérêt des temps d’accueil jeunes, renforcés par des activités lors des vacances scolaires, du café des habitant-es de la MDH, et de proposer la création d’un soutien scolaire “auquel les parents pourront facilement adhérer”, espère-t-elle. De quoi en tout cas “regagner de la confiance, du dialogue, des échanges, qui permettraient d'amortir des situations pouvant vite se dégrader”.