La Ville présente ses conseillers numériques

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La Ville présente ses conseillers numériques

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Publié le 4 février 2022
Modifié le 7 février 2022
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Lors d’un point presse à la Maison des habitant-es de Village Sud, la Ville a présenté ses conseillers numériques et a rappelé les actions qu’elle a mis en place pour réduire les fractures dans ce domaine.
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Les élus et le personnel de la Ville ont présenté les conseillers numériques lors d'un point presse jeudi matin.
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Les élus et le personnel de la Ville ont présenté les conseillers numériques lors d'un point presse jeudi matin.
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Aude, Sami, Thomas et Xavier sont les quatre conseillers numériques de la commune. Recrutés cet automne dans le cadre du plan de relance étatique qui prévoit le déploiement de 4000 conseillers à travers le territoire, leur rôle est d’accompagner les citoyens dans leurs usages numériques au quotidien. “Avec la dématérialisation des services publics en cours, on voit se dessiner des urgences sociales liées à la fracture numérique : des difficultés d’accès au numérique, le fait par exemple de ne pas posséder un ordinateur ou d’abonnement internet, mais aussi des problèmes d’usage, le fait de ne pas savoir se servir d’une ordinateur, chercher une information sur internet”, décrit Saïd Qezbour, conseiller municipal délégué à l'inclusion numérique.

Des fractures multiples

“On parle même de fractures numériques, au pluriel, car elles sont multiples”, ajoute Aurélien Farge,il ne s’agit pas que de personnes âgées qui ne savent se servir d’une souris, mais aussi de jeunes, équipés comme plus de 75 % des français, d’un smartphone, à l’aise sur les réseaux sociaux, mais qui rencontrent des difficultés à remplir des démarches en ligne par exemple, c’est aussi une fracture de genre quand une infime parti de femmes travaillent dans le numérique”, détaille le conseiller municipal délégué au développement du numérique.
Pour répondre à cette “urgence sociale”, un schéma directeur de la stratégie numérique a déjà été voté en conseil municipal le 8 novembre, dressant un plan d’actions pour lutter contre ces fractures. “Face à la diversité de ces fractures, l’action doit être transversale, et intervenir dans tous les secteurs pertinents de la Ville”, souligne Aurélien Farge.

Ainsi, les quatre conseillers numériques tiennent des permanences sur plusieurs Maisons des habitant-es (MDH) de la Ville, mais aussi à la bibliothèque Pablo-Neruda, afin de rencontrer un large public. Une médiatrice numérique va également bientôt prendre ses fonctions à la MDH Essarts-Surieux. “Dans les MDH, on nous sollicite surtout pour des formulaires administratifs à remplir en ligne, des dossiers à télécharger ou des besoin d’impression, tous ces gestes numériques du quotidien qui permettent de faire valoir ses droits”, observe Aude. Une proportion estimée même à 85 % par Sami qui effectue notamment des permanences aux MDH de la Ponatière et de Village sud.
À la bibliothèque, les demandes sont plutôt axées sur l’offre culturelle”, observe Thomas, qui donne également des cours d’informatique.On rencontre tous les publics, des personnes âgées, des plus jeunes, je profite de ces moments pour les sensibiliser sur la protection des données personnelles”, témoigne-t-il.

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Les conseillers peuvent apporter leur soutien sur des sujets très divers, mais la majorité des demandes concernent l'accès aux droits.
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Les conseillers peuvent apporter leur soutien sur des sujets très diverses, mais la majorité des demandes concernent l'accès aux droits.

“La présence humaine est indispensable"

“La problématique qui se pose derrière toutes ces fractures est celle de l’accès aux droits, résume Amandine Demore. La première adjointe rappelle que tous les services ne peuvent être dématérialisés” :La présence humaine est indispensable si on ne veut pas accentuer la problématique du non accès au droit. Si des services de la ville passe en numérique, c’est toujours en complément du service en direct, et non en remplacement”.
Ces postes de conseillers numériques sont financés à 80 % par l’État. 20 %, soit 7000 euros par conseiller, reste à la charge de la Ville.