Golden Parc cultive le vivre ensemble

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Golden Parc cultive le vivre ensemble

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Habitat
Développement durable
Publié le 21 juin 2021
Modifié le 24 juin 2021
Résumé actualité
Une visite a permis de découvrir l’envers du décors de la résidence située le long de l’avenue des FTPF. Jardin partagé, locaux collectifs, antenne de proximité… tout est mis en place pour inciter les habitant-es à créer du lien social.
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Photo des jardins partagés du Golden Par,  situés sur le toit des garages souterrains, avec vue sur le Vercors.
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Les jardins partagés situés sur le toit des garages souterrains, avec vue sur le Vercors, se composent de 24 parcelles, dont 21 ont déjà trouvé preneur.
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Un jardin partagé pour créer du lien

Golden Parc cache un trésor... Pour le découvrir, il faut franchir l’une des entrées qui mène au cœur de l’îlot arboré et paysagé que dissimulent les bâtiments. Ce trésor, c’est un jardin partagé de 200 m² situé sur le toit du parking souterrain. Un jardin qui a visiblement déjà pris racines.
“21 des 24 parcelles sont attribuées”, se félicite Thibaut Chapus, président de l’association Cultivons nos toits, qui le gère à la demande de la Ville et de la SDH.

“Nous accompagnons les habitants dans une démarche d’autonomie sur deux ans, à raison d’un à deux ateliers mensuels animés par un jardinier. L’objectif est de créer une dynamique de jardinage, d’agriculture urbaine et de lien social”.
Et au vu des – beaux – légumes qui poussent dans les parcelles, ça marche. “Il y a un engouement, les gens reviennent, les parcelles sont gérées de main de maître”, confirme Thibaut Chapus. De quoi faire grandir le lien social au sein de la résidence.

Un accompagnement au quotidien

Car il est là, l’objectif de ce jardin intégré à la résidence de 225 logements : 50 en accession à la propriété (Safilaf et Isère Habitat), 25 intermédiaires (INLI), 83 en locatifs avec la SDH, qui propose aussi 57 locatifs destinés aux seniors et 10 aux juniors de moins de 30 ans. “La création d’un lien intergénérationnel et interfamilial est très important pour faire profiter les autres de son expérience”, conclut Thibault Chapus. Pour y parvenir, le jardin partagé est donc un outil, mais il n’est pas le seul.

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Le maire Renzo Sulli, l'adjointe, à la politique foncière et à l'habitat Laetitia Rabih, la première adjointe Amandine Demore et la conseillère municipale au logement Michèle Robin visitent des locaux en travaux avec la SDH
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La SDH a aménagé une antenne de proximité et deux locaux collectifs, en lien avec la Ville et le CCAS, pour des temps de rencontre collectifs, des ateliers, des réunions...

La SDH a ainsi mis en place une antenne de proximité, avec une équipe renforcée, présente au quotidien. Composée d’un gardien d’immeuble, d’une chargée de secteur et d’un responsable de site, elle a pour but de d’animer le vivre ensemble et d’assurer le suivi des logements gérés par le bailleur. “Il est important de mettre les moyens en termes sur un projet de cet envergure”, explique Joël Frattini, responsable territoire de la SDH.

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Le maire Renzo Sulli, entouré de l'adjointe, à la politique foncière et à l'habitat Laetitia Rabih, de la première adjointe Amandine Demore et de la conseillère municipale au logement Michèle Robin (de g. à d.) ont pu mesurer la satisfaction des habitant-es, même si “il faut encore construire une dynamique”, comme l'expliquait cette locataire.
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Le maire Renzo Sulli échange avec une locataire, entouré (de g. à d.) par l'adjointe, à la politique foncière et à l'habitat Laetitia Rabih, la première adjointe Amandine Demore et la conseillère municipale au logement Michèle Robin.
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Une dynamique en chemin

En plus du jardin et de l’antenne de la SDH, deux locaux collectifs équipés d’ordinateurs et d’une cuisine ont été aménagés par le bailleur, en lien avec la Ville. Des salles qui permettront selon le maire Renzo Sulli “de développer des actions de soutien scolaire, d’initiation à l’informatique ou des temps d’animation pour les anciens, avec le CCAS, ainsi que des réunions pour contribuer à la vie du quartier”.

Une volonté partagée par cette habitante rencontrée lors d’une visite de logement : “On est vraiment bien ici, mais tout reste à faire en termes d’animation. Il faut créer une communauté, construire une dynamique. Et ça, ça prend du temps. C’est en chemin, mais nous avons besoin d’aide”.
Un chemin qui, avant de repartir, repasse par le jardin où Fatih, 83 ans, dit son “plaisir de jardiner pour la première fois de ma vie. Mon fils vient m’aider de temps en temps, et un voisin me donne des conseils”. De quoi faire grandir les liens...

Une résidence économe et vertueuse

Innovant en termes d’outils de création du lien social, Golden Parc l’est aussi en matière de performances énergétiques. Les bâtiments répondent ainsi aux normes de construction les plus exigeantes, à la RT 2012 - 10 % notamment. L’îlot central végétalisé et arboré constituera un espace de fraîcheur appréciable quand les arbres auront grandi. Les toitures végétalisées permettent aussi de lutter contre le réchauffement climatique.

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Photo prise depuis un appartement en hauteur du bâtiment Golden parc. Vue plongeante sur l'ilot central paysagé, les jardins partagés et les toitures végétalisées.
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L'ilot central paysagé, les jardins partagés et les toitures végétalisées contribuent à la création d'un ilot de fraîcheur et à la promotion du lien social au sein de la résidence.

Tout comme le jardin qui, en plus de répondre à l’enjeu de développement de l’agriculture en milieu urbain, contribue à la gestion de la ressource en eau : deux cuves de 5 000 litres récupèrent les eaux de pluie pour arroser les parcelles. Une serre et un verger complètent le dispositif. Enfin, des panneaux solaires photovoltaïques devraient être installés à l’automne.

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Golden Parc cultive le lien social
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