Comboire : les rives du Drac bientôt réaménagées et protégées

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Comboire : les rives du Drac bientôt réaménagées et protégées

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Concertation
Publié le 27 novembre 2023
Modifié le 27 novembre 2023
Résumé actualité
La protection contre les inondations sera renforcée autour du Drac et des aménagements créés, courant 2026. Pour permettre aux habitant-es de se projeter dans ce projet, le Syndicat mixte des bassins hydrauliques de l’Isère organisait ce samedi à Comboire une balade pédagogique.
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Des employés du Symbhi ont présenté les travaux et les aménagements à venir le long du Drac, notamment une zone derrière Comboire.
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Jean-Philippe Pinchart, d'Egis, expliquait les travaux à venir.
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Des travaux prévus pour 2026

Une dizaine de personnes ont bravé le vent glacial de samedi matin pour une balade pédagogique et consultative le long du Drac, sur la digue derrière l'espace Comboire. Ils sont venus se renseigner sur les travaux à venir le long de la rivière et prendre part à la réflexion sur les aménagements proposés. A l’origine de cette balade, le Syndicat mixte des bassins hydrauliques de l’Isère (Symbhi) et le bureau d’études Egis, qui ont aussi proposé ces derniers mois trois réunions publiques, trois ateliers pédagogiques et deux balades (à Comboire ainsi qu’à Fontaine et Seyssinet samedi 25 novembre).

Le Symbhi, titulaire de la compétence Gestion de l’eau, des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) sur la partie aval du Drac, après transfert de la compétence par Grenoble Alpes Métropole en 2018, s’est en effet porté candidat pour mettre en œuvre une démarche de Programme d’actions et de prévention des inondations autour du Drac (Papi Drac).

Une rivière tempétueuse

Le Drac, qui tire son nom du mot dragon, est long de 130 kilomètres, historiquement sujet aux débordements et coule le long d’une grande partie de l’agglomération grenobloise. En effet, 17 communes sont concernées, le long de 27 kilomètres de digues, entre l’aval du barrage de Notre-Dame-de-Commiers et la confluence avec l’Isère. Les digues de cette rivière à la forte pente, et qui peut s’avérer tempétueuse, sont donc surveillées. Maintes fois réparées, les digues n’ont pas toujours été là où elles sont… puisque le cours du Drac a été dévié plusieurs fois au fil des siècles, passant notamment il y a longtemps au niveau du cours Jean-Jaurès !

Pour sécuriser les digues et améliorer ses abords, des travaux sont prévus, notamment à Échirolles, derrière Comboire, courant 2026. Ce samedi, Claire Godayer, cheffe de projet Papi Drac, et Morgane Buisson, référente environnement des projets d'aménagement rivière du Symbhi, accompagnées de Jean-Philippe Pinchart, directeur de projets d’Egis, ont pu présenter ces projets de travaux à quelques habitant-es. Arasements d’îlots, recharge sédimentaire, curage, renforcement des digues… tout pour fluidifier le transit dans l’eau des galets et maintenir le Drac dans son lit.

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Les habitants ont pu donner leur avis sur les aménagements proposés par le Symbhi.
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Le petit groupe d'habitants est venu se renseigner sur les travaux à venir.
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Le petit groupe a discuté le long du Drac des travaux et aménagements à venir.
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Belvédère, guinguette, affûts... Quels aménagements à prévoir ?

En plus des travaux de sécurité, le Symbhi proposait ce samedi aux habitant-es de se pencher sur leurs besoins en aménagements au bord du Drac. Bancs, affûts pour observer la faune, panneaux pédagogiques, belvédère au-dessus de la rivière, guinguettes, foodtrucks… Autant d’idées pas forcément validées par les habitant-es présent-es samedi à Comboire. Patrick, membre bénévole de la LPO, venu avec ses jumelles, n’était pas forcément pour la création d’aménagements qui amèneraient à « déranger » la faune présente. « On observe depuis peu de temps, dans les falaises du rocher de Comboire, juste là, un couple de hiboux grands-ducs ainsi que leurs petits. Ces derniers viennent de quitter le nid, mais on voit encore le couple, tôt le matin ou en fin de journée. Je ne voudrais pas qu’ils soient dérangés, surtout qu’ils le sont régulièrement par des grimpeurs... », explique Patrick. En effet, ici, juste derrière l’espace Comboire et son agitation, le calme règne et la nature est encore sauvage. Et ce besoin de tranquillité est nécessaire pour les hommes aussi, selon les habitant-es venu-es samedi. Et vous, qu’en pensez-vous ? Quels aménagements voudriez-vous sur ce secteur ? Vous pouvez donner votre avis avant la réunion de synthèse qui aura lieu au printemps ici.