Budget et perspectives : Échirolles affirme ses ambitions

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Budget et perspectives : Échirolles affirme ses ambitions

Publié le 31 mai 2023
Modifié le 31 mai 2023
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Une réunion publique sur les priorités et perspectives budgétaires de la Ville s’est tenue ce mardi, en mairie. L’occasion de faire le point sur le budget et les perspectives d’ici à la fin du mandat.
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La première adjointe auxfinances, Amandine Demore, a présenté la difficulté de la préparation du budget et les perspectives pour l'avenir, en termes d'investissements notamment.
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La première adjointe auxfinances, Amandine Demore, a présenté la difficulté de la préparation du budget et les perspectives pour l'avenir, en termes d'investissements notamment.
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On avait plutôt traditionnellement l’habitude que la réunion sur les orientations budgétaires de la Ville se tienne avant le vote du budget, fin mars. Or, cette année, elle s’est déroulée fin mai... “Il était difficile pour nous de l’organiser en février, ou plus tôt, car nous n’avions aucune visibilité sur les aides de l’État par rapport à l’inflation qui se reporte de manière très forte sur les collectivités, justifiait le maire Renzo Sulli en ouverture de la réunion. Mais il était important pour nous de partager avec vous dans un souci de transparence sur la situation et les perspectives financières de la Ville”.
D’expliquer aussi la manière dont les communes ont été traitées, avec, par exemple, le déblocage du point d’indice des fonctionnaires en milieu d’année, soit une hausse de 1,2 millions d’euros sur le budget communal. L’occasion, enfin, “d’avoir le ressenti et le point de vue des habitant-es sur les mesures que nous avons prises”. Et ils ne se sont pas gênés pour le donner...

Un manque de soutien de l’État

J’ai l’impression que l’État décide de réductions d’impôts, mais que l’impôt des communes augmente. Les communes ne sont plus libres de décider ce qu’elles veulent”, s’indignait un participant. “C’est même parfois plus pervers que ça”, abondait le maire, donnant l’exemple de la suppression du Fonds de péréquation départemental de la taxe professionnelle, passé de 1,2 millions à… 60 000 euros en quelques années. “Comment l’expliquer aux citoyens ?”, s’interrogeait-il.
Idem sur la suppression de la taxe professionnelle dans les année 2000, sur laquelle la Ville avait bâti son développement dans les années 80 et 90, qui a figé le montant de la dotation de l’État, ou le manque de soutien de l’État face à l’explosion du coût des énergies ou l’augmentation du point d’indice. “Nous n’avons rien touché, il fallait être à la limite de la faillite, déplorait la première adjointe Amandine Demore. Nous avons rétabli l’équilibre financier et l’État ne nous soutien pas quand nous en avons besoin”.

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Le maire Renzo Sulli et la première adjointe Amandine Demore ont ensuite répondu aux questions et remarques des habitant-es.
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Le maire Renzo Sulli et la première adjointe Amandine Demore ont ensuite répondu aux questions et remarques des habitant-es.

Des investissements d’avenir

L’État se décharge sur les communes, alors que c’est lui qui créé les déséquilibres. Quand on prépare le budget, il manque 5,2 millions par rapport à 2015 ! Imaginez si nous les avions…” Cette année, il a donc fallu augmenter les taux d’imposition communaux de 9 % “pour équilibrer le budget afin de maintenir le service public et de poursuivre la réduction de l’endettement, même si ce n’était pas notre volonté”, détaillait Amandine Demore. “Un travail a été mené jusqu’au dernier moment pour que ça pèse le moins possible sur le contribuable”, complétait le maire.
A l’image des investissement réalisés ces dernières années avec des taux d’intérêt et une inflation faibles. “Nous avons fait des choix qui sont aujourd’hui au service des Echirollois, se félicitait le maire, comme la construction de l’hôtel de ville, qui coûte aujourd’hui 30 000 euros, la rénovation des quartiers, Village 2 hier, Ville Neuve aujourd’hui, Luire et Viscose demain, et des écoles. Aucun quartier de la ville ne sera abandonné”. Le Plan pluriannuel d’investissement de 39 millions sur trois ans en est la preuve.