8-Mai-1945 : Sous le signe de la jeunesse et de la Paix

“Nous sommes appelés une fois de plus à reconnaître, et avec une conviction encore plus grande, que si nous pouvons jouir aujourd’hui de libertés, nous le devons au sacrifice de ceux qui ont lutté pour les conquérir, perdant, dans de nombreux cas, le bien le plus précieux, la vie.” Représentant d’Emanuele Gaito, maire de Grugliasco avec laquelle Échirolles est jumelée depuis 59 ans, Dario Lorenzoni, conseiller municipal de la ville italienne, a su trouver les mots justes lors de la cérémonie du 8 mai pour traduire le sentiment de toutes et tous à l’occasion de la célébration du 80e anniversaire de la Victoire des forces alliées sur l’Allemagne Nazie.
Une cérémonie comme bien souvent placée sous le signe de la jeunesse avec les élèves de l’école Marat, qui ont entonné La Marseillaise, drapeaux en main, et les jeunes de l’atelier de lecture à voix haute de la Maison des Écrits, qui ont lu des textes de Nelson Mandela et le Imagine de John Lennon, pour continuer à perpétuer le souvenir.
Une invitation à la Paix
Un peu plus tôt, le défilé c’était élancé depuis le parvis de la mairie sous la direction de l’Écho d’Échirolles, direction le café de la Résistance pour rendre hommage à Marius Buisson, décédé en février 1945 à Mauthausen, trois jours avant sa libération, et au résistant Marcel Buisson. Le cortège s’est ensuite dirigé vers la stèle du comité Echirolles-Eybens de l’ANACR, rue Manouchian, devant laquelle Jean Forestier, représentant de l’ANACR départementales, a rappelé la mémoire des Résistant-es Echirollois-es, et la citation de Lucie Aubrac, “Résister est un verbe qui se conjugue à tous les temps”, d’une actualité toujours brûlante.
Une actualité que la maire Amandine Demore a aussi souligné avant d’aller déposer la gerbe de la Ville au pied du Monument aux morts avec les associations d’anciens combattants : “Cette commémoration doit sonner comme une invitation (…) à toujours voir la Paix entre les peuples comme le seul horizon véritablement souhaitable”, disait-elle. Une voix à suivre.