Droits des femmes : Les femmes en première ligne

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Droits des femmes : Les femmes en première ligne

Publié le 14 mars 2023
Modifié le 15 mars 2023
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A Échirolles, la lutte contre les discriminations et pour les droits des femmes constituent un combat de tous les jours. Retour sur les premiers temps marquants organisés dans le cadre de ce 8 mars...
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Une pause café égalité et un temps de jeux autour de l'égalité, avec une exposition sur le sujet, ont été organisés le mercredi 8 mars à la Maison des habitant-es La Ponatière.
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Une pause café égalité et un temps de jeux autour de l'égalité, avec une exposition sur le sujet, ont été organisés le mercredi 8 mars à la Maison des habitant-es La Ponatière.
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Affiche du 8 mars en mains, Kaoukeb Baya-Chatti, conseillère municipale à l'égalité Femmes-Hommes et à la lutte contre les discriminations, l’avait martelé avec vigueur lors de la présentation du programme de la Journée internationale des droits des femmes à Échirolles : «L’objectif est de rendre visibles les engagements et projets portés par la Ville, tous les jours, tout au long de l’année, de valoriser les actions et partenariats avec les associations, de mettre en lumière les femmes ayant combattu en première ligne dans le passé, et celle qui prennent aujourd’hui part aux combats contre le sexisme.» Et les actions présentées dans le cadre de cette édition baptisée Femmes en première ligne en ont été l’éclatant témoignage.
A commencer par le premier temps fort de ce mois de mars, un temps d’échanges avec l’association Althéa, qui accueille et accompagne les personnes en situation de prostitution, sur les impacts de la révolution numérique chez les jeunes, les jeunes filles notamment.

Numérique, en parler pour mieux le décrypter

L’objectif, loin de stigmatiser les outils numériques, était «d’amener des questionnements, de faire émerger la parole», expliquait Loïc, un des intervenants de l’association. «Il y a un décalage entre les adultes et les jeunes qui sont naît avec cette révolution et se construisent avec. Il n’y a rien de révolutionnaire pour eux.» A l’image des séries télés, Dallas ou Berverly Hills par exemple, les réseaux donnent à voir un modèle hétéronormé, «une représentation genrée exacerbée», auxquels les jeunes, les jeunes filles notamment, sont appelés à se conformer «pour renforcer son estime de soi, se valoriser, être approuvé».
Une «société de l’image» renforcée donc, qui nécessite des clés de compréhension. «Il y a un renforcement de la culture des apparences qu’il faut être capable de décrypter, abondait Loïc. Il est important de s’intéresser à ce qu’ils voient sur les réseaux, de le questionner pour le déconstruire, proposer d’autres lectures sur les relations garçons-filles notamment».

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Le temps d'échanges dédié à l'impact du numérique chez les jeunes filles a intéressé l'ensemble des participant-es.
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Le temps d'échanges dédié à l'impact du numérique chez les jeunes filles a intéressé l'ensemble des participant-es.
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L'association Essarts en action et sa présidente Taous, ici au micro devant les élus Pierre Labriet, Zaïm Bouhafs, Kaoukeb Baya-Chatti, le maire Renzo Sulli et Yacine Hamidi, entouré-es de bénévoles, aproposé un temps d'échanges à la fois instructif et festif !
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L'association Essarts en action et sa présidente Taous, ici au micro devant les élus Pierre Labriet, Zaïm Bouhafs, Kaoukeb Baya-Chatti, le maire Renzo Sulli et Yacine Hamidi, entouré-es de bénévoles, a proposé un temps d'échanges à la fois instructif et festif !
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Essarts en action met les talents à l’honneur

Une invitation à l’échange qui s’est poursuivie lors de la journée Nos habitant-es de talents organisée ce dimanche par l’association Les Essarts en action, avec la Ville, à La Butte. Le but était de valoriser les talents des femmes du quartier au travers de discussions avec des auto-entrepreuneuses ou sportives de haut-niveau. «On parle souvent des quartiers en négatif, regrettait Taous, présidente de l’association. Les femmes ne voient pas la cuisine ou la couture comme un talent. Nous voulions leur montrer que c’en étaient un, partager avec elles cette vision pour changer l’image de notre quartier». Objectif atteint !
La boxeuse Sabrina Belkhadra ou l’autoentrepreneuse Djamila Djebali ont pu échanger sur leur parcours avec des habitant-es. «Les femmes, notamment les habitantes des quartiers, sont sous-représentées dans les métiers du numériques. Elle ne les connaissent pas et n’ose pas s’y diriger», expliquait Djamila, qui a pu échanger avec des femmes, et, peut-être, faire naître des vocations.
Deux temps d’échanges qui ont parfaitement lancé ce 8 mars, en attendant la suite...

Retrouvez le programme du 8 mars à Echirolles