Tri sélectif des déchets alimentaires, n’en jetez plus !

Thématique actu

Tri sélectif des déchets alimentaires, n’en jetez plus !

Publié le 27 juin 2018
Modifié le 3 juillet 2018
Résumé actualité
La Métropole et la Ville ont dressé un premier bilan positif à mi-parcours de l’expérimentation de collecte des déchets alimentaires, lancée fin 2017 notamment à la Commanderie et à la résidence du Château. Une expérimentation qui devrait être généralisée.
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Tri sélectif des déchets alimentaires
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Georges Oudjaoudi, vice-président délégué à la collecte et la valorisation des déchets à la Métropole, et Daniel Bessiron, adjoint au développement durable et conseiller métropolitain, ici aux côtés de Mehdi Boutafa, habitant de la Commanderie participant à l'expérimentation, se sont réjouis de son succès.
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110 tonnes, c’est la quantité de déchets récoltée dans le cadre de l’expérimentation de collecte des déchets alimentaires lancée par la Métropole en décembre 2017. Quelque 65 tonnes pour les ménages, 44 pour les commerçants. Soit 20 kg par an et par habitant sur une année, le tiers du volume de déchets alimentaires produits en moyenne par un habitant de la métropole !
Et la qualité du tri est aussi au rendez-vous. “Semaine après semaine, nous constatons un tri dans les déchets alimentaires qui reste d’une excellente qualité, confirment les services métropolitains en charge de l’expérimentation. Les habitant-es ne font pour ainsi dire quasiment jamais d’erreurs.”
Au-delà des attentes, ces résultats réjouissent Georges Oudjaoudi,vice-président délégué à la collecte et la valorisation des déchets à la Métropole, et Daniel Bessiron, adjoint au développement durable et conseiller métropolitain. “Nous espérions collecter l’équivalent de 15 kg par an et par habitant, nous l’avons atteint au bout d’un mois. Les exploitants sont étonnés de la qualité de ce que nous collectons. Le geste a bien été pris en compte par les habitant-es. A nous désormais de nous atteler à l’efficacité de la présentation de la poubelle en ramassage au service public.”

Produire du compost et du biogaz

Les chiffres permettent d’envisager sereinement la poursuite de l’expérimentation jusqu’à fin 2018, et sa généralisation à l’ensemble du territoire entre 2019 et 2021. La confirmation, s'il en était encore besoin, de l’application et de la motivation des habitant-es. Concrètement, les habitant-es concerné-es par l’expérimentation — près de 3 500 foyers, 2 400 dans le quartier de la Capuche, à Grenoble, un peu plus de 1 000 à la Commanderie et à la résidence du Château, soit environ 2 % de la population de la métropole — sont dotés d’un bioseau et de sacs compostables. Ils déposent leurs déchets alimentaires — épluchures, marc de café, pain rassi, produits périmés… — dans une nouvelle poubelle, de couleur marron. Cette dernière est collectée une fois par semaine. Ces déchets sont transportés jusqu’à la plateforme métropolitaine de Murianette, où ils sont transformés en compost utilisé comme fertilisant naturel pour enrichir les surfaces agricoles.
La plateforme sera également adaptée et agrandie. Elle intégrera un centre de méthanisation pour produire du biogaz. La structure devrait couvrir les besoins en énergie de 700 logements de 100 m², ou l’alimentation en carburant des bus et bennes à ordures ménagères.
La boucle est bouclée !