Rondeau et A480: le protocole d'intention marque une étape décisive

Thématique actu

Rondeau et A480: le protocole d'intention marque une étape décisive

Tag(s)
Tags
Rondeau
Publié le 16 septembre 2016
Modifié le 14 février 2017
Résumé actualité
Le maire Renzo Sulli souligne les enjeux d'un réaménagement de l'échangeur du Rondeau et rappelle l'attente des habitant-es de notre agglomération.
Paragraphs

Maire d'Echirolles, vice-président de Grenoble-Alpes Métropole, Renzo Sulli rappelle “qu'Echirolles est la seule ville de l'agglomération coupée par deux «autoroutes», deux voies ferrées et le cours Jean-Jaurès, ce qui nous donne une certaine légitimité à prendre part aux débats en cours sur l'A 480 et l'échangeur du Rondeau”. Il souligne que “les Echirollois-es sont concerné-es au premier chef par les nuisances qui résultent de cette situation : bruit pour les populations riveraines, circulation, pollution aux particules fines, qualité de l'air, coupure urbaine entre nos quartiers...”. Et de rappeler : “Les questions liées à l'A 480 et au Rondeau doivent donc être envisagées sous l'angle des déplacements bien sûr, mais aussi de la santé publique, de l'aménagement du territoire et du dynamisme économique — nous comptons plus de 17 000 emplois sur la commune.”

Priorité au Rondeau

“Nous défendons, de très longue date, de façon constante et publique, la priorité qui doit être accordée au traitement du Rondeau, dont nous avons accueilli avec satisfaction l'inscription au Contrat de plan Etat/Région (CPER) 2015-2020. Nous défendons aussi la transformation de la rocade en un boulevard urbain apaisé. Mais il serait illusoire de penser résoudre toute question liée à l'A 480 sans traitement préalable du nœud routier du Rondeau, lequel accueille jusqu'à 12 600 véhicules aux heures de pointe, et qui doit demeurer notre priorité. Le retraitement du Rondeau, conjugué à des aménagements sur l'emprise actuelle de l'autoroute, devrait rendre sans objet l'élargissement — que réclament certain-es — de l'A 480 à deux fois trois voies.” “Penser la question des transports en commun avec le passage du tram sur l'échangeur «retraité», ce n'est pas s'opposer aux automobilistes qui doivent pouvoir circuler dans une agglomération sereine, ni au monde économique que nous ne devons pas oublier et qui doit pouvoir évoluer dans une métropole attractive”, précise le maire.

Un engagement environnemental de longue date

“Echirolles est une ville qui a fait de longue date de l'environnement, sous toutes ses formes, une priorité majeure”, rappelle le maire. “Nous comptons notamment 70 504 arbres au total qui approvisionnent en oxygène un peu moins de 10 000 habitant-es, soit près du tiers de la population échirolloise. Nous recensons 42 m2 d'espaces verts par habitant, ce qui est près du double de la moyenne nationale”, cite-t-il. “Qu'il s'agisse des déplacements/mobilités, de la lutte contre la précarité énergétique, avec la rénovation urbaine dans nos quartiers (Village 2, Essarts/Surieux), de l'aménagement urbain durable, de la défense des modes de transports doux, de la présence du premier logement passif… nous sommes reconnus pour notre action volontariste en engagée.”