Kis se réinvente

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Kis se réinvente

Publié le 20 avril 2016
Modifié le 29 mars 2017
Résumé actualité
Ce mercredi 20 avril, un groupe d'élus échirollois emmené par le maire Renzo Sulli, visitait l'entreprise Kis. Après une période difficile, la société est repartie de l'avant grâce à sa capacité d'innovation.
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Quand on pense Kis, on pense « clé minute », « photo en une heure » ou encore photomatons. Autant d'épopées qui ont fait la renommée française, puis internationale, de l'entreprise iséroise qui était alors à la pointe de l'innovation dans son domaine.
Puis vint l'ère du numérique et les bouleversements qu’elle engendra dans le monde de la photographie. "Ce fut une révolution, une explosion, qui a totalement changé les habitudes des gens", note Yan Mannisadjian, responsable marketing et communication au sein de l'entreprise. "Nous avons vu la plupart de nos concurrents mettre la clé sous la porte et certaines grosses entreprises, comme Sony, totalement se détourner du monde de la photo."
Entre 2007 à 2011, Kis vit une période difficile. L'effondrement du secteur photo conduit à une vague de licenciements. Mais si le bateau tangue, il ne coule pas. Pour Yan, c'est "le fait de ne pas avoir mis tous nos œufs dans le même panier nous a sauvé."

Pour repartir de l'avant, l'entreprise s'est appuyée sur une double démarche de modernisation et de diversification. "C'était une absolue nécessité, explique Jean-Luc Sattler, directeur opérationnel. C'est ce qui nous a permis de renouer avec le ''succès'', avec des guillemets, en tout cas de reprendre du poil de la bête."
Des premiers efforts ont été portés en direction de son activité de prédilection. "Nous sommes aujourd'hui la tour de contrôle du groupe Photo-Me, que nous avons intégré au début des années 90. Nous assurons toute l'activité logistique, que cela concerne Échirolles ou une ville en Grande-Bretagne". Depuis deux ans, Kis a également développé son offre événementiel avec la mise à disposition de cabines photo pour les mariages, les animations commerciales, les expositions...
Hors photographie, l'entreprise a lancé (ou va lancer) de nouveaux produits – que ce soit à titre individuel ou dans le cadre de Photo-Me : une cabine photo universelle qui répond à tous les types de handicaps, le Wall’n’go (une machine à papier peint personnalisé), une laverie automatique à retrouver sur les parkings de supermarchés ou encore des lampadaires écologiques, représentatifs de la volonté de se tourner vers les énergies renouvelables. "On est également entrain de se pencher sur les nouvelles technologies et sur les questions de sécurité et de biométrie", complète Yan Mannisadjian.

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Un leitmotiv : la prudence

Kis poursuit donc sa mue, le regard résolument tourné vers l’avenir. La croissance reprend petit à petit. Les effectifs, s’ils restent très loin de ce qu’ils étaient il y a une décennie, ont augmenté de 10 % sur les trois dernières années et des embauches devraient avoir lieu prochainement. "Une dizaine d’intérimaires entre mai et octobre et notre bureau d'étude devrait aussi se renforcer de 4 à 5 personnes dans les prochains mois", précise Jean-Luc Sattler. "Vu le passé récent et comment cette industrie a été chahutée, on va se montrer prudent. Aujourd’hui, on est surtout content d’être encore là."

Chiffres clés :

  • 42 millions de chiffre d’affaire
  • 44 000 cabines photos à travers le monde
  • 1500 laveries « révolution ». La plus proche dans l’agglomération se trouve à Rives
  • 350 lampadaires solaires livrés à Dubaï
  • 100 employés
  • 10 minutes : le temps maximum pour imprimer votre papier peint personnalisé avec Wall’N’Go

Le site internet de Kis : http://www.kis-photomegroup.fr/