Julien Beautemps

Thématique actu

Julien Beautemps

Publié le 20 septembre 2017
Modifié le 20 septembre 2017
Résumé actualité
Tout juste 17 ans, lycéen en terminale S, et déjà un grand. N’ayons pas peur des mots. Lauréat de concours nationaux et internationaux, ce jeune musicien, son accordéon chromatique de concert au bout des doigts, a littéralement saisi le public lors du programme des Journées européennes du patrimoine à l’église Saint-Jacques.
Paragraphs

“J’ai débuté l’instrument à 5 ans, avec Judith Bortot, au conservatoire d’Eybens. J’avais été subjugué par la rapidité de jeu instrumental sur une chanson de Henri Dès, je voulais faire pareil !” Aussitôt dit, aussitôt fait. Depuis, Julien est entré en cycle spécialisé au conservatoire régional de Bourgoin-Jallieu, dans la classe de Bruno Teruel, qu’il a terminé à Grenoble pour obtenir son diplôme d’études musicales en 2016. Tout en préparant son bac par correspondance avec le Centre national d’enseignement à distance (Cned), il suit des cours musicaux et vise le Conservatoire national supérieur musique et danse (Cnsmd) à Paris.
Son répertoire est avant tout classique, “sans auteur ni époque préférés”. Mais Julien affectionne le baroque, le romantique, le contemporain, joue dans des formations aussi bien de musique de chambre, de jazz — “en autodidacte” — que de tango argentin. “Je pratique quatre heures par jour. L’accordéon demande un investissement phénoménal, il en faut de la motivation ! C’est un instrument complexe, au moins autant que le piano.” Mais au fait, pourquoi la musique ? “A vrai dire, je suis bon dans toutes les matières, mais rien ne me botte vraiment… à part la musique”, qui s’impose “naturellement”. Il veut en faire son métier. “J’ai conscience de ma passion, de ma maturité. J’ai la chance d’être entouré de musiciens. Ma mère est professeure de violon et piano à l’école de musique de Voiron, mon beau-père est accordeur de piano et d’accordéon, joue de l’accordéon diatonique. En dehors de mes cours, leurs conseils sont précieux.”
A l’église Saint-Jacques, pour son premier concert à Echirolles, il a interprété “Vocalise” de Sergueï Rachmaninov, qu’il a arrangé, les 3e et 4e mouvements de la “Sonate n° 1” d’Anatoli Kusjakov, “Prélude et Toccata” de Bogdan Precz, “Gnomenreigen” de Franz Liszt et “Casi un tango” de Juan José Mosalini, arrangé par Max Bonnay. Julien souhaite ardemment pratiquer en orchestre, se met à la composition, et désire participer à faire découvrir son instrument. A l’évidence, un artiste très prometteur.

JFL