Incendie du magasin Spar à Echirolles

Thématique actu

Incendie du magasin Spar à Echirolles

Publié le 13 février 2018
Modifié le 14 février 2018
Résumé actualité
Un violent incendie, d'origine volontaire, a entièrement détruit les locaux d'un magasin Spar, situé au 11, rue du Maquis-de-l’Oisans, au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation de quatre étages, dans la nuit du 12 au 13 février. Un homme, retrouvé inanimé dans un état grave dans un premier temps, est décédé au CHU, mercredi 14 février, des suites de ses blessures. Le maire remercie les services et les partenaires mobilisés aux côtés des riverain-es et résident-es pour limiter, au maximum, l'impact du sinistre.
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Ce sont des patients et un vigile de la clinique des Cèdres qui ont donné l'alerte, permettant l'intervention rapide sur place d'une trentaine de pompiers. Durant le sinistre, l'adjoint au maire Daniel Bessiron, le directeur de cabinet du maire et celui de la police municipale étaient présents, le maire Renzo Sulli s'étant rendu sur les lieux dans la matinée. Outre la supérette, les principales dégradations portaient sur des problèmes de réseau de chauffage et d'eau pour deux colonnes de logement. En lien avec les représentants de la Ville, l'OPAC 38, gestionnaire des 43 logements, la Compagnie de Chauffage, le service métropolitain des eaux, sont intervenus avec promptitude dans la nuit pour rétablir le chauffage, l'eau chaude et l'eau froide. La clinique des Cèdres a mis spontanément à disposition son accueil durant la nuit pour faire patienter au chaud les familles évacuées.
Les services techniques de la Ville ont été mobilisés pour fournir une benne permettant d'évacuer les gravats, encombrants, et sécuriser les lieux grâce à l'installation de barrières.
Deux familles ont, par ailleurs, été relogées dans la nuit et pour une nuit supplémentaire, avant de pouvoir regagner leur logement le 14 février. Des packs d'eau ont été distribués par l'OPAC 38 aux résidents demandeurs avant la remise en eau de l'immeuble. Un gardiennage a été mis en place sur la supérette sinistrée et le commerce de tatouage attenant.

Dans ce dispositif de gestion de crise, la Ville tient à remercier les services et les partenaires mobilisés aux côtés des riverain-es et résident-es pour limiter, au maximum, l'impact de ce sinistre. Cet incendie prive aujourd'hui les habitant-es d'un commerce de proximité utile pour le quartier. “Si la présence d'effectifs policiers supplémentaires n'aurait, sans doute, pas permis d'éviter cet acte irresponsable, cela montre bien l'urgence de mettre en place les moyens humains de police nationale que la Ville réclame. C'est le sens de ce que nous disions déjà lors de l'incendie récent du magasin Lidl à Eybens. Notre incompréhension comme celle des habitant-es n'en est que plus grande face à la décision gouvernementale de ne pas inclure notre agglomération dans la première vague d'expérimentation de la police de sécurité du quotidien”, indique Renzo Sulli. “Avec les maires de Grenoble et de Saint-Martin-d'Hères, nous réclamons un rendez-vous à Gérard Collomb, ministre de l'intérieur. Ce nouvel acte inqualifiable est une triste illustration de la nécessité d'un effort de l'Etat dans l'agglomération pour soutenir l'ensemble des communes confrontées à ces phénomènes qui se répètent.”