Délinquance, des statistiques positives

Thématique actu

Délinquance, des statistiques positives

Publié le 8 février 2017
Modifié le 20 mars 2017
Résumé actualité
Le CLSPD s'est réuni pour évoquer notamment les "bons" chiffres de la délinquance et les moyens mis en œuvre pour s'inscrire sur la durée.
Paragraphs

Statistiques, une "éclaircie" à confirmer

Moins 7 et 8 % pour les atteintes à l'intégrité physique et aux biens, moins 20 % pour les vols avec violence, moins 16 % pour les cambriolages, moins 23 % d'incendies volontaires, une stabilisation des affaires de stupéfiants... De l'avis général, les chiffres de la délinquance à Echirolles en 2016, présentés lors du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), sont "bons". Mais personne ne s'y est trompé, à commencer par le commissaire Picot. "Les chiffres sont à la baisse, mais nous sommes conscients des efforts à maintenir." "Les statistiques sont bonnes, confirme le préfet Lionel Beffre, mais le travail n'est pas terminé, nous restons sur des niveaux de délinquance importants. Nous ne pouvons nous satisfaire de cette éclaircie. Ces chiffres reflètent une réalité statistique -- qui n'efface pas les difficultés -- à peine perceptible par les habitant-es."
"Les chiffres sont bons. Moins 8 à 20 %, ce ne sont pas de petites baisses, même s'ils font suite à trois années catastrophiques, partage le procureur Jean-Yves Coquillat. Il faut les analyser sur une longue période." "Ces chiffres sont intéressants, mais il faut les regarder dans une tendance, conclut le maire Renzo Sulli. Nous ne crions pas cocorico, il faut s'inscrire dans la durée."

Image
Image
Délinquance, une tendance positive
Texte

Police nationale, une réorganisation pour plus d'efficacité

Pour se faire, la Ville a présenté la nouvelle organisation -- "pour plus d'opérationnalité et d'efficacité" -- du CLSPD et du service prévention. Elus et membres du CLSP ont aussi questionné les instances sur les moyens à disposition. Sur la réorganisation de la police nationale, "il n'y aura pas de fermeture du bureau d'Echirolles. Les Divisions Nord et Sud ont été supprimées, les effectifs regroupés à Grenoble pour intervenir en volume. Il n'y a pas de baisse d'effectif, de révolution. Le but est d'être plus efficace", assure le commissaire Picot. "Le but est d'avoir un maillage optimisé, plus de patrouilles, confirme Lionel Beffre. Le nombre de policiers à Echirolles est destiné à augmenter, pas à diminuer. On verra si ça fonctionne. Si ce n'est pas le cas, on en tirera les conséquences."
Sur le renfort de 40 policiers, "il doit se traduire par une présence plus forte dans les quartiers, dont ceux d'Echirolles, pour étoffer le nombre et les effectifs des patrouilles". Même s'il y a "un déficit d'une dizaine de policiers sur l'agglomération", reconnaît le commissaire Picot, pour qui "plus j'ai d'effectifs, plus le travail est de qualité, ce qui est le but de la réorganisation".

Image
Image
Délinquance, une tendance positive
Texte

Vidéoprotection, un renforcement en 2017

Ce CLSPD a également été l'occasion pour Thierry Monel, premier adjoint à la tranquillité publique, d'annoncer le renforcement effectif du dispositif de vidéoprotection voté par le conseil municipal en juin 2016. "L'essentiel du plan triennal aura lieu sur 2017, explique l'élu. Cinquante caméras, en plus des 54 déjà présentes, seront installées sur des secteurs déjà couverts -- pour renforcer le dispositif, remplacer d'anciennes caméras ou des caméras usagées par des caméras plus performantes -- et sur de nouveaux secteurs comme la Luire, le Village 2, les abords du lycée Marie-Curie, les Granges, la clinique des Cèdres ou l'avenue du 8 Mai 1945, notamment." Un renforcement du dispositif au sujet duquel le premier adjoint et le maire n'ont pas manqué de faire part à Lionel Beffre de leur souhait qu'il soit le plus subventionné possible. La Ville a en effet déposé une demande de financement dans le cadre du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD).

Image
Image
Délinquance, une tendance positive
Texte

Travail d'intérêt général: la ville s'engage

La convention de partenariat pour la prise en charge par la Ville de personnes placées sous main de justice, condamnées à une mesure de Travail d'intérêt général (TIG), a été signée en fin de séance du CLSPD par le maire Renzo Sulli, la directrice de l'antenne de Grenoble du Service pénitentiaire d'insertion et de probation de l'Isère (SPIP) Sophie Louis et la directrice territoriale de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse de l'Isère (DTPJJ) Françoise Dewamin. Avec cette convention, adoptée lors du conseil municipal de janvier, la Ville s'engage à accueillir des jeunes et adultes échirollois devant effectuer une peine d'intérêt général au sein de ses services, sur la base du volontariat. L'encadrant sera notamment chargé d'accueillir et d'intégrer au mieux la personne dans le fonctionnement du service, de contrôler et vérifier le déroulement de la mesure de réparation. Cette action rentre dans le cadre du Plan jeunesse de la Ville adopté en juin 2016.